Au Mali, le gouvernement de Transition a annoncé, ce mercredi 7 mai 2025, la suspension “jusqu’à nouvel ordre” de toutes les activités des partis politiques et des associations à caractère politique, évoquant des raisons liées au maintien de l’ordre public.
Cette décision, rendue publique par un décret diffusé à la télévision nationale, survient dans un climat politique de plus en plus tendu. Fin avril, une concertation nationale contestée avait proposé la suppression des partis politiques et la désignation du général Assimi Goïta comme président de la République pour un mandat de cinq ans sans élection. Cette orientation a suscité l’indignation de plusieurs acteurs politiques et des mobilisations à Bamako.
La mesure est perçue comme une nouvelle restriction de l’espace civique et alimente les inquiétudes quant à l’avenir du processus démocratique au Mali. Des organisations nationales et internationales appellent au respect des libertés fondamentales et au retour rapide à un ordre constitutionnel.