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Environnement

Greenpeace félicite la Mauritanie pour la fermeture de 40 usines de farine de poisson

La Mauritanie a réalisé une avancée décisive dans la gestion de ses ressources halieutiques. Le pays est passé de 50 usines de farine et d’huile de poisson à seulement 10, une réduction majeure qui représente une avancée significative pour la préservation des océans et la santé publique.

Dans un message publié sur sa page Facebook, l’organisation internationale de défense de l’environnement Greenpeace a félicité la Mauritanie, saluant cette décision comme une victoire pour les océans et appelant le Sénégal et la Gambie à suivre cet exemple. Pour l’organisation internationale, ce pas franchi démontre qu’une volonté politique, soutenue par une société civile mobilisée, peut inverser la tendance face au pillage industriel des ressources marines.

Les usines de farine et d’huile de poisson, longtemps critiquées pour leur impact destructeur sur les stocks de petits pélagiques, une ressource clé pour l’alimentation des populations locales et pour l’équilibre des écosystèmes marins, étaient devenues un symbole des dérives de la pêche industrielle en Afrique de l’Ouest. Leur réduction drastique en Mauritanie constitue donc un signal fort en faveur d’une meilleure gouvernance environnementale.

Assia Kamara, présidente de l’ONG “Ensemble” (Mauritanie), a salué cette décision : « Je pense que les autorités ont pris la mesure de la gravité de la situation et ont décidé d’appliquer la loi strictement », a-t-elle déclaré sur TRUST.
« L’ONG Zakia et les autres organisations qui dénoncent depuis longtemps ces pratiques méritent d’être applaudies. C’est aussi une question de santé publique qui concerne tout le monde », a-t-elle ajouté.
« La farine de poisson doit être produite à partir de résidus et de déchets et selon des normes respectueuses de l’environnement. Je félicite nos autorités pour avoir pris les mesures qui s’imposent », a-t-elle indiqué.

La société civile mauritanienne, qui a mené un combat acharné contre ce modèle extractiviste, voit ainsi ses efforts couronnés de succès. L’exemple mauritanien pourrait désormais inspirer les pays voisins, au premier rang desquels le Sénégal et la Gambie, également confrontés à une pression croissante de cette industrie.

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