Sécurité nationale ou discrimination ciblée ? Le décret du président américain Donald Trump suscite l’indignation, notamment en Afrique.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a signé ce 4 juin 2025 un décret présidentiel restreignant drastiquement l’entrée sur le territoire américain pour les ressortissants de 19 pays, dont 10 pays africains. Officiellement motivée par des impératifs de sécurité nationale, la mesure intervient après une attaque présumée à Boulder, dans le Colorado, impliquant un ressortissant égyptien.
Sept pays africains totalement interdits d’entrée
À compter du 9 juin 2025, les ressortissants des pays suivants ne seront plus autorisés à entrer aux États-Unis : Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Érythrée, Libye, Somalie et Soudan.
Trois autres pays africains sous restrictions partielles
Trois autres États africains sont concernés par des restrictions partielles : Burundi, Sierra Leone et Togo
Ces pays font face à des limitations spécifiques : certains types de visas suspendus, contrôles renforcés, exigences administratives accrues.
Ironie du sort : l’Égypte épargnée
Ironie relevée par plusieurs observateurs : l’Égypte, pays d’origine de l’homme de 45 ans accusé d’être à l’origine de l’attaque évoquée par Trump pour justifier sa décision, ne figure pas sur la liste des pays visés.
Une décision contestée sur la scène internationale
La mesure a immédiatement suscité des réactions à travers le monde. ONG, diplomates et défenseurs des droits humains dénoncent une décision arbitraire et discriminatoire, rappelant les interdictions controversées mises en œuvre lors du premier mandat de Donald Trump.