Dans un climat de tensions persistantes entre New Delhi et Islamabad, l’Inde a officiellement demandé que l’arsenal nucléaire pakistanais soit placé sous la supervision de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Une déclaration émise ce jeudi par le ministre indien de la Défense, Rajnath Singh, qui a qualifié le Pakistan de « nation irresponsable et voyou ».
Cette sortie intervient peu après l’opération militaire indienne baptisée Sindoor, déclenchée en représailles à une attaque terroriste survenue à Pahalgam, au Cachemire, ayant coûté la vie à 26 civils. L’opération a provoqué une riposte immédiate des forces pakistanaises, conduisant à une escalade des affrontements à la frontière. Un cessez-le-feu a finalement été instauré après plusieurs jours de tensions militaires.
Citant des inquiétudes sur la sécurité des installations nucléaires pakistanaises, l’Inde appelle la communauté internationale à agir. Toutefois, Islamabad a catégoriquement rejeté ces accusations, dénonçant une « campagne de diversion » visant à masquer l’échec indien sur le terrain.
De son côté, l’AIEA a déclaré n’avoir relevé aucune fuite radioactive ni incident dans les installations pakistanaises, contredisant certaines rumeurs circulant à la suite des frappes indiennes.
À ce jour, aucune démarche formelle n’a été initiée pour placer l’arsenal nucléaire pakistanais sous contrôle international, une décision qui nécessiterait l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU. Une éventualité peu probable dans le contexte géopolitique actuel.