Donald Trump, fidèle à sa politique migratoire radicale, a franchi un nouveau cap en ordonnant le transfert de migrants en situation irrégulière vers la base militaire de Guantanamo, à Cuba. Un premier vol transportant une douzaine d’exilés a atterri ce mardi 4 février, marquant le début d’un plan controversé visant à faire de cette enclave américaine un centre de rétention de grande envergure.
Le président américain souhaite porter la capacité d’accueil de Guantanamo à 30 000 personnes, une décision qui suscite une vive indignation parmi les défenseurs des droits humains. La base, tristement célèbre pour sa prison abritant des détenus liés au terrorisme, a déjà été utilisée dans le passé pour enfermer des migrants interceptés en mer, selon le New York Times.
Alors que la Maison Blanche justifie cette mesure par la nécessité de « sécuriser les frontières », le président cubain Miguel Diaz-Canel a dénoncé un « acte brutal » sur un territoire « illégalement occupé ».
Avec cette initiative, Donald Trump durcit encore sa politique migratoire, s’éloignant des tentatives de fermeture de Guantanamo menées sous les administrations Obama et Biden. Cette décision relance le débat sur le respect des droits des migrants aux États-Unis et sur l’avenir de cette base militaire controversée.