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Politique

Le Président togolais dans la posture de médiateur pour le Mali avec la CEDEAO !

Hier, mercredi, à Lomé, le ministre des affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop sur recommandation du colonel Assimi Goïta, a demandé au Président togolais, Faure Gnassingbé, « d’user de son expérience et de sa sagesse pour aider à faciliter le dialogue ».

Une audience au cours de laquelle, la délégation du colonel Assimi Goïta dont à la tête le ministre des affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop a porté la nouvelle selon laquelle le Président togolais servirait de passerelle pour le compromis d'une élection dans 24 mois auprès de la CEDEAO.

Pour cela, le président togolais, Faure Gnassingbé à la lourde responsabilité de convaincre « les acteurs régionaux, et plus largement, l’ensemble de la communauté internationale » à accepter cette proposition qui  « sortira le Mali de sa situation actuelle et renforcer la stabilité de la région ».

Face à la presse, le ministre malien a indiqué que « Le Mali a fait d’énormes concessions par rapport au calendrier initial qui a été proposé à la Cedeao. Aujourd’hui, le gouvernement du Mali estime compte tenu du contexte sécuritaire, compte tenu des défis liés à la mise en place d’un certain nombre de réformes pour éviter que le pays ne tombe à nouveau dans l’instabilité, il faille considérer une période de 24 mois afin de tout mettre en place pour un retour à l’ordre constitutionnel ».

De l'autre côté, le ministre des affaires étrangères du Togo,Robert Dussey a donné une réponse de son Chef d'État, « Le Togo a toujours été depuis plus quatre décennies un pays de paix et de dialogue. Il a essayé d’aider tant que possible les frères et sœurs de la région ou d’ailleurs à trouver la paix. Et donc le président de la république se réjouit de cette offre, et aidera volontiers les populations maliennes, le gouvernement malien à ce que le pays aille vers des élections démocratiques et crédibles pour que l’ordre constitutionnel soit rétabli ».

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