La semaine pastorale, ouverte mardi, à Tambacounda est un cadre d’innovation entre les acteurs du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal, visant à prévenir les conflits entre agriculteurs et éleveurs, a indiqué mardi, le ministre de l'Élevage et des Productions animales, Aly Saleh Diop.
"La mobilité du cheptel à l’intérieur et au-delà de nos frontières, à la recherche de pâturages, de points d’abreuvement et de marchés dans ce contexte de changement climatique et de crises sécuritaires persistantes, oblige nos Etats respectifs à traiter avec la plus grande délicatesse la question de la transhumance", a-t-il dit.
Le ministre de l'Elevage procédait au lancement de la semaine pastorale dans le cadre de la redynamisation du cadre de concertation transfrontalier entre le Mali, la Mauritanie et le Sénégal.
Les Etats ont voulu encadrer cette pratique ancestrale des éleveurs en mettant en place un cadre juridique de réglementation de la transhumance, a souligné Aly Saleh Diop.
"Nous voulons préserver nos rapports millénaires de bon voisinage et de fraternité mais également eu égard aux enjeux socio-économiques que revêt la transhumance transfrontalière, a-t-il ajouté.
Il a également rappelé que le dispositif réglementaire mis en place par les Etats a permis la mise en place des cadres de concertation transfrontaliers qui constituent un puissant levier pour renforcer les échanges multi-acteurs.
Le ministre a expliqué que ces cadres servent d’espaces de dialogue aux acteurs pour prévenir et gérer des conflits liés à l’accès aux ressources naturelles en promouvant une transhumance apaisée avec les acteurs ruraux.
APS -SDI/ASB/MD