Titulaires d’une licence, d’un master ou d’un doctorat, ces pèlerins partis répandre la « bonne parole » auprès des Marocains résidant en Europe sont rémunérés mensuellement par l’État marocain afin d’exercer dans leur mosquée et bénéficiaient d’un aller-retour, tous frais payés en Europe, pour y diriger des prières du ramadan.
À l’issue de ce mois sacré pour l’islam, ces envoyés du ministère des Habbous et des Affaires islamiques ne se sont pas présentés à l’aéroport et sont, depuis lors, recherchés.
Dans le cadre du programme d’envoi d’imams marocains en Europe à chaque ramadan, plusieurs centaines d’universitaires sont sélectionnés. Selon plusieurs médias marocains, les treize imams en question seraient célibataires et sans enfants, ce qui a facilité leur forfaiture.
Pour l’année prochaine, il sera exigé que les imams soient mariés et pères de famille avant d’être envoyés en Europe.