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Agriculture

Pour une culture prospère du cacao, il faut un équilibre entre les pluies et les périodes sèches et ensoleillées. © Sia Kambou / AFP

Cacao: La Côte d’Ivoire stoppe les contrats d’exportation pour 2023-2024

Pour une culture prospère du cacao, il faut un équilibre entre les pluies et les périodes sèches et ensoleillées. Mais, la saison des pluies, particulièrement abondante cette année, a perturbé cet équilibre. La Côte d’Ivoire a été contrainte d’interrompre ses ventes de crainte de ne pas avoir un volume de production suffisant pour les honorer.

« Quand, en général, le prix est bon, nous sommes au marché, explique Yves Brahima Koné, directeur général du Conseil café-cacao (CCC). Si le prix n’est pas bon, nous ne sommes pas au marché. C’est la situation normale d’un commerçant. Sauf que là, nous avons suspendu les ventes pendant une période particulière. À cause de la situation climatique, la production qui doit sortir de nos plantations en octobre prochain, nous pensons qu’elle ne sera pas ce que nous attendons. »

Le Conseil café-cacao espère que la prochaine phase de production, de janvier à mars, permettra d’équilibrer les volumes. Faute de quoi, l’économie du pays pourrait en pâtir : la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, dépend du cacao pour 40% de ses recettes d’exportation.

Les autres grands producteurs de cacao, Ghana, Nigeria, Cameroun, mais aussi les pays d’Amérique latine, ont également été victimes de fortes pluies tropicales. Selon le CCC, la production mondiale a baissé d’un quart depuis l’année dernière.

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