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Justice

Nouakchott : 12 ans de prison pour les auteurs du viol de l’étudiante Lalla

Le verdict est tombé dans l’affaire du viol collectif sur l’étudiante Lalla, survenu en novembre 2024 à Dar Naïm. Les accusés ont été condamnés à 12 ans de prison et devront verser une indemnité de 8 millions d’ouguiyas (MRO) à la victime, selon le journaliste mauritanien Abdel Nasser Beibe.

Les faits remontent à la nuit du 29 novembre 2024, lorsqu’un groupe de trois jeunes s’était introduit au domicile de la victime dans le but de commettre un vol. L’attaque avait dégénéré en viol collectif sous les yeux du père de Lalla, une scène qui avait profondément choqué l’opinion publique. Après une enquête menée par la police, les suspects avaient été arrêtés et traduits en justice.

Ce jugement marque une étape importante dans la lutte contre les violences sexuelles en Mauritanie, un sujet de plus en plus débattu dans la société civile et les milieux politiques.

Une hausse alarmante des crimes à caractère sexuel en Mauritanie

Les crimes à caractère sexuel sont en hausse dans le pays, et les chiffres fournis par l’Association Mauritanienne pour la Santé de la Mère et de l’Enfant (AMSME) sont préoccupants. En 2024, l’AMSME a recensé 366 cas de violences sexuelles signalés, dont une majorité de victimes mineures.

Détails des statistiques de l’AMSME pour 2024 :
- 274 cas impliquant des mineurs, dont :
- 225 filles de moins de 18 ans
- 49 garçons mineurs victimes de viol
- 92 cas impliquant des femmes adultes
- 18 cas de viol collectif

Face à cette situation, les organisations de défense des droits des femmes et des enfants appellent à un renforcement des lois et à une meilleure protection des victimes.

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